Quand les forces de l’empire de l’AFJEL contre-attaquent, la sonnette d’alarme ne tarde pas à retentir !

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L’AFJEL en a ras le bol et souhaite que les choses changent un peu ! Comment lui en vouloir quand le marché des jeux d’argent virtuels français est encore à la traîne par rapport à d’autres marchés européens largement en avance? Toutefois, attention, pas de confusion ! Il s’agit ici de l’AFJEL, l’Association Françaises des Jeux en Ligne et non pas de l’ARJEL, qui est l’Autorité de Régulation des Jeux en Ligne. Vous l’avez compris c’est le clash des titans, et après les nombreuses régulations de l’ARJEL, le camp adverse contre-attaque ! Alors en quoi consiste le cahier des doléances de cet organisme pro jeux d’argent virtuels en France ? Nous avons décrypté le tout pour vous donner une petite idée du niveau d’ébullition sur le marché, car c’est l’été et les esprits s’échauffent ! Voilà quels sont les raisins de la colère !

Pourquoi est-ce que l’AFJEL s’énerve ?

Pour l’AFJEL, c’est sans appel, il est absolument nécessaire que les grands esprits français se rencontrent pour revoir la législation actuellement en place relative aux jeux d’argent virtuels. Pourquoi maintenant ? Les opérateurs qui sont à l’origine de cette association, à savoir Betclic, Everest, Zeturf, NetBet et France-Pari vous diront que cela fait cinq ans déjà que le marché français des jeux d’argent et de hasard en ligne s’est ouvert et le constat est quelque peu déconcertant !

«L’arme secrète de l’AFJEL, c’est leur solution radicale qui consiste en de nombreux changements législatifs pour permettre aux offres de jeux légales en France de créer 2 000 emplois sur une période de deux ans !»

L’AFJEL demande une régulation plus stricte du secteur par les autorités pour permettre aux établissements en règle de véritablement prospérer. Avec une concurrence extrêmement rude, l’AFJEL souhaite que les pouvoirs publics parviennent à réguler les casinos en ligne pour leur permettre d’étendre encore plus leurs activités. Bien entendu, cette mesure n’affectera en rien les établissements de jeux terrestres, puisqu’elle vise à réguler le monde virtuel des jeux d’argent et de hasard. C’est assez étonnant, sachant que la plupart des autres juridictions européennes poussent pour le contraire de ce que propose l’AFJEL.

L’arme de dernier recours

L’arme secrète de l’AFJEL, c’est sa solution radicale qui consiste en de nombreux changements législatifs pour permettre aux offres de jeux légales en France de créer 2 000 emplois sur une période de deux ans ! Nul besoin de vous dire que les politiques raffolent de cet argument étant donné que le taux de chômage en France est en augmentation et a atteint les 10,5% en Avril 2015. Un autre projet suggéré par l’AFJEL serait de troquer la taxe prélevée par les opérateurs sur les mises des joueurs, pour une taxe que les pouvoirs publics prélèveront sur le chiffre d’affaires de ces grandes enseignes. C’est un pari risqué, mais cela prouve que les opérateurs réunis sous l’AFJEL se trouvent au pied du mur ! L’association va même jusqu’à en vouloir au gouvernement français, qui favorise les opérateurs tels que la FDJ et le PMU, créant inévitablement une concurrence déloyale, qui participe à de nombreuses pertes dans le domaine et à la stagnation du marché français déjà très en retard en comparaison à ses voisins européens!