Les petits casinos s’en sortent mieux
En France, la crise a touché quasiment tous les secteurs d’activité. Aucun d’entre eux n’a été épargné et pas même celui des jeux d’argent, en particulier le monde des casinos terrestres. Tous les ans depuis quelques années, la fréquentation est en baisse, les établissements ne peuvent pas le cacher et pourtant aujourd’hui, il existe des casinos qui s’en sortent mieux que d’autres. Mais comment font-ils ? C’est le secret que nous allons essayer de percer ensemble.
Les casinos en France sont dans l’impasse
En France, aujourd’hui, si un établissement de jeu veut ouvrir, il va falloir qu’il montre des garanties importantes et quand on parle de garanties, on sous-entend bien entendu de l’argent. L’estimation a été faite à 15 millions d’euros pour un casino moyen avec une centaine de machines et quelques tables de jeu. Et ça, c’est bien entendu sans compter l’argent qu’il faut avoir en réserve lorsque vous voulez obtenir une licence par l’ARJEL, sans laquelle vous ne pourrez pas exercer en toute légalité. Eh oui, il faut bien des fonds d’avance pour pouvoir supporter les charges qui s’abattront sur vous si vous avez décidé d’ouvrir un casino terrestre, comme les charges de personnel ou encore les paiements des joueurs gagnants, etc. C’est donc un investissement important et on comprend mieux pourquoi il n’y a que les grands groupes, comme Partouche ou Barrière, qui peuvent ouvrir des complexes comme on voit en France.
Ces derniers ont compris que désormais, il fallait proposer autre chose aux joueurs car peut être que la solution du casino immense et moderne n’est plus ce qui plait, en tout cas pas à la majorité des joueurs, car l’enjeu est là, conquérir une nouvelle clientèle.
C’est aussi l’obligation à faire face à ces dépenses qui met les casinos dans la panade. En effet, beaucoup d’entre eux sont aujourd’hui dans une situation financière qui n’est pas du tout à leur avantage. Bien évidemment, il y a aussi ce problème de concurrence venue de l’internet qui ne résoud rien. Et malgré les pressions que ces derniers exercent sur l’état, la situation ne semble pas évoluer.
Les casinos doivent être optimisés
En concurrence aux grands groupes, vous avez aussi les petits comme par exemple Viking ou Arevian. Ces derniers ont compris que désormais, il fallait proposer autre chose aux joueurs car peut être que la solution du casino immense et moderne n’est plus ce qui plait, en tout cas pas à la majorité des joueurs, car l’enjeu est là, conquérir une nouvelle clientèle.
C’est comme cela que les petits casinos arrivent à tirer leur épingle du jeu. En effet, en s’installant dans des communes moins réputées, sur des surfaces bien moins importantes, avec des charges réduites, les casinos indépendants disons, peuvent faire la différence. Une nouvelle clientèle commence à les fréquenter, une ambiance plus conviviale y règne, ce qui rassure les joueurs qui s’aventurent dans l’établissement plus facilement. En voyant plus modeste, ces casinos sont actuellement en train de manger des parts de marchés aux Partouche, Joa et compagnies qui n’arrivent pas à réagir. Mais à priori, s’ils veulent rester compétitifs, il faudra bien qu’ils s’adaptent à cette nouvelle donne, quitte à rendre leurs casinos plus accessibles.